30 novembre : session d’information sur la politique des 10 jours de congé de maladie payés

À compter du 1er décembre 2022, les entreprises de transport sous réglementation fédérale – essentiellement celles qui font de l’interprovincial et du transfrontalier – devront offrir à leurs employés 10 jours de congé de maladie payés par an.

La mécanique entourant cette mesure est cependant complexe et laisse plusieurs employeurs dans un certain sentiment d’incompréhension.

Gros plan d’une main qui tient un thermomètre à 38,75o C.
(Photo : Pixabay)

C’est à l’intention de ces gens que le gouvernement fédéral, par l’entremise d’Emploi et Développement social Canada (EDSC), tiendra le 30 novembre une session d’information virtuelle sous forme de réunion Teams, de 14h00 à 15h30.

Il y sera question de la manière dont ces journées de congé s’accumulent, comment gérer les cas où les employés sont payés autrement qu’à l’heure (au mille, par exemple), de la façon de tenir les registres et autres nouvelles réalités du Code canadien du travail.

Les participants sont invités à se brancher tôt afin de s’assurer d’avoir une place. Pour prendre part à la réunion, veuillez cliquer ici.

Les syndicats québécois demandent la parité

Les employés d’entreprises sous réglementation provinciale (un transporteur dont les camions demeurent à l’intérieur des limites du Québec par exemple), ne sont pas couverts par cette nouvelle politique plus généreuse de congés payés.

C’est la raison pour laquelle la FTQ, la CSN et la CSQ demandent une banque de congés d’isolement de 10 jours pour les travailleurs sans possibilité de télétravail.

Les trois centrales syndicales ont demandé aujourd’hui au ministre de la Santé et des Services sociaux, au ministre du Travail et à la Santé publique d’accorder une banque de congés de maladie COVID-19 de 10 jours à l’ensemble des travailleuses et travailleurs qui ne peuvent basculer en télétravail s’ils sont malades en raison de la nature de l’emploi occupé.

Elles disent craindre que l’absence d’une telle mesure devienne un frein au respect des consignes pour plusieurs dont la situation n’est pas déjà prévue dans leur contrat de travail, notamment en n’ayant pas la possibilité d’effectuer leur travail à distance.

« La dernière chose que l’on souhaite, c’est que nos milieux de travail deviennent des lieux de propagation parce que les gens n’avaient d’autre choix que d’aller travailler, même malades », clament François Enault, premier vice-président de la CSN, et Éric Gingras, président de la CSQ.

« Les trois leaders syndicaux invitent donc le gouvernement à passer de la parole aux actes, à l’instar du gouvernement fédéral, qui a octroyé 10 jours de congé de maladie à toutes ses travailleuses et travailleurs par le biais d’une modification du Code canadien du travail pour éviter justement une situation où une travailleuse ou un travailleur doive choisir entre aller travailler malade et risquer de contaminer son environnement ou perdre du salaire », indique le communiqué conjoint émis par les trois centrales.

La FTQ, la CSN, la CSQ représentent plus de 1 140 000 travailleuses et travailleurs partout au Québec.

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