Les angles morts d’un camion en marche arrière ont causé le décès d’un travailleur de chantier

La CNESST vient de rendre publiques les conclusions de son enquête sur un accident de travail fatal survenu le 11 septembre dernier sur un chantier de construction à Chelsea, en Outaouais.

Le jour de l’accident, dans le cadre des travaux préparatoires de début de journée, un travailleur effectuait le remplissage du réservoir de diesel d’un petit bulldozer, stationné à environ cinq mètres derrière un camion à benne basculante.

Le conducteur du camion a cru recevoir le signal de se déplacer pour recevoir un chargement. Il a regardé dans ses rétroviseurs extérieurs et, à l’arrière, n’a vu ni le travailleur ni le bulldozer.

Modélisation d’un camion qui recule sur un travailleur de chantier qui fait le plein d’un petit bulldozer.
(Image tirée d’une animation de la CNESST)

Lors de la manœuvre de marche arrière, le travailleur de chantier a été heurté et écrasé entre la benne du camion et le bulldozer. Les secours ont été appelés et le décès de la victime a été constaté sur les lieux.

Le manque de gestion des manœuvres de recul et une organisation du travail déficiente auraient contribué à ce que survienne la tragédie, conclut la CNESST.

À la suite de l’accident, la CNESST a ordonné l’arrêt de tous les travaux nécessitant des manœuvres de recul de véhicules lourds sur le chantier jusqu’à ce que le maître d’œuvre soumette une méthode de travail sécuritaire pour la coordination et la gestion des manœuvres de recul des véhicules lourds, ce qui a été fait.

Un plan de circulation sur les chantiers, des aires de recul balisées et la présence d’un signaleur sont parmi les mesures que préconise la CNESST pour éviter que pareille situation se reproduise.

Le rapport d’enquête sera transmis à différentes organisations des secteurs de la construction et du camionnage.

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