Des conditions anormalement bonnes
Le boom économique et, conséquemment, les ventes de camions, ne semblent pas vouloir s’essouffler en Amérique du Nord. Bien au contraire!
Le plus récent rapport de la firme de recherches en transport FTR indique que les commandes de camions de classe 8 ont atteint 52 250 unités en Amérique du Nord au mois de juillet, ce qui constitue un record de tous les temps! Le record précédent était de 52 194 unités et cela remonte à mars 2006.
Par rapport à juillet de l’an dernier, il s’agit d’une hausse de 25 pour cent. Comparativement à l’an dernier, les commandes sont en hausse de 187 pour cent! Les commandes nord-américaines de camions de classe 8 totalisent 445 000 unités au cours des 12 derniers mois. C’est phénoménal.
«Les flottes veulent désespérément se procurer des camions neufs, mais la demande est limitée », indique FTR dans son plus récent communiqué. «Parce qu’elles sont frustrées par la situation actuelle et qu’elles ne sont pas certaines de recevoir leurs camions, les flottes placent une grande quantité de commandes dans l’espoir de se faire livrer quelques camions éventuellement. En gros, il y a une pénurie de camions. La croissance est forte du côté du fret et la capacité est extrêmement serrée dans l’industrie. Les fabricants d’origine ont subi des retards parce que plusieurs fournisseurs n’ont pas été en mesure de produire et de livrer de nombreuses pièces et composantes.»
«Les problèmes d’approvisionnement ont commencé autour du mois de mars. Les fabricants d’origine ont commencé à prendre du retard dans les livraisons aux flottes en avril», d’indiquer Don Ake, vice-président, véhicules commerciaux, pour FTR. «Les livraisons ont été un peu mieux en juin, mais la plupart des fabricants d’origine sont en mode rattrapage. On ne sait pas quand les fournisseurs seront en mesure d’améliorer leurs délais de livraison et quand les fournisseurs pourront livrer toutes leurs commandes à temps. De façon réaliste, il peut s’écouler jusqu’à un an avant que tout le monde ne rattrape le temps perdu.»