Ce que l’impression 3D pourrait changer
Quelque chose de vraiment fascinant est en train d’émerger chez les fabricants de camions : l’impression 3D.
J’ai eu l’occasion de voir cette technologie à l’œuvre, il y a quelques semaines, au Technical Center de Paccar, dans la région de Seattle. Dans une salle réservée exclusivement à ce type de fabrication, trois ou quatre machines de différentes tailles – allant d’une grosse imprimante de bureau à l’équivalent d’une remise de jardin – s’affairaient patiemment à confectionner, une couche à la fois, une poignée de portière ou un turbocompresseur de camion en entier. C’est vraiment impressionnant de voir ces composantes prendre forme.
L’impression 3D devient de plus en plus sophistiquée et s’apprête à changer la façon dont on fabriquera et distribuera les pièces de camions.
L’année dernière, rien de moins qu’une réplique pleine grandeur d’une Shelby Cobra décapotable, fabriquée avec une imprimante 3D, trônait au Work Truck Show d’Indianapolis. Elle était là pour attirer l’attention de l’industrie du camionnage sur les possibilités qu’offre l’impression 3D. On pouvait aussi y voir une suspension SAF Holland fabriquée en 3D par la compagnie Cincinnati Incorporated, spécialiste de ce que qu’on appelle aussi la fabrication additive.
Lors de l’événement Movin’On, tenu à Montréal l’été dernier, Michelin a présenté son concept de pneu du futur, appelé Vision. Le pneu serait pourvu d’une bande de roulement biologique et biodégradable que l’on pourrait reconstruire au besoin dans une station comprenant une imprimante 3D. En quelques minutes, on pourrait refaire la bande de roulement en lui donnant le dessin de semelle désiré! Cela ressemble à de la science-fiction, mais c’est tout à fait pensable considérant les développements rapides qui surviennent dans le monde de la fabrication additive.