Le Canada et ses exportations
Les entreprises canadiennes qui investissent à l’étranger continuent d’affirmer que ces investissements jouent un rôle important dans leur stratégie de croissance, malgré le ralentissement économique actuel, d’après une enquête publiée aujourd’hui par Exportation et développement Canada (EDC).
Plus de 60 % des entreprises canadiennes qui investissent directement à l’étranger s’attendent à ce que leurs ventes augmentent au cours des six prochains mois. Plus de 30 % d’entre elles prévoient accroître leurs investissements à l’étranger.
« Les données montrent que les ventes des filiales étrangères des entreprises canadiennes augmentent deux fois plus vite que les exportations directes du Canada », a déclaré Peter Hall, économiste en chef d’EDC.
« Les entreprises canadiennes comprennent clairement que l’investissement à l’étranger est une bénédiction pour leurs résultats financiers, d’autant plus que les économies développées continuent d’en arracher. C’est un important avantage pour la performance commerciale du Canada sur un marché planétaire extrêmement concurrentiel. »
L’indice de confiance commerciale (ICC) d’EDC, une enquête semestrielle auprès des exportateurs et des investisseurs canadiens, interroge les entreprises canadiennes sur leurs investissements directs à l’étranger actuels et futurs, sur la manière d’utiliser cette stratégie et sur leurs raisons de le faire.
Les résultats de l’enquête suivent la tendance des années précédentes, puisque 40 % des grandes entreprises ont des investissements à l’étranger. Mais seulement 16 % prévoient être plus énergiques dans leurs stratégies d’investissement à l’étranger.
De même, comme dans les enquêtes précédentes, 11 % des moyennes entreprises et 10 % des petites entreprises prévoient investir à l’étranger au premier semestre de 2012.
« Dans cette économie qui piétine, on peut pardonner aux entreprises canadiennes de réduire leurs plans d’investissement à l’étranger, mais heureusement, elles voient le portrait d’ensemble et continuent de diversifier leurs marchés et leur production », a ajouté M. Hall.
Les principales raisons pour planifier des activités d’IDCE sont la croissance des ventes et des revenus et l’expansion sur de nouveaux marchés.
La forme d’investissement direct canadien à l’étranger (IDCE) la plus fréquente, pour 71 % des entreprises qui ont adopté cette stratégie, consiste à établir une usine, un entrepôt, un bureau de vente ou une succursale. La deuxième, à 31 %, consiste à acquérir une société étrangère ou à fusionner avec une société étrangère, y compris des filiales et des sociétés affiliées.
La raison qui revient le plus souvent, parmi un vaste éventail de réponses très variées sur le rôle de l’entité étrangère, est la vente de biens et services sur le marché étranger, puis éventuellement sur de nouveaux marchés.
La principale destination de l’IDCE demeure les États-Unis, pour 67 % des entreprises qui ont de l’IDCE, et la seconde est la Chine, pour 20 %. Le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne et les BRICM deviennent des destinations de plus en plus importantes de l’IDCE.
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