Début de la grève à la traverse Québec-Lévis
Le Syndicat des employés de la Société des Traversiers Québec-Lévis (CSN) a commencé aujourd’hui sa grève à la traverse Québec-Lévis. Elle durera jusqu’au15 juillet, à moins qu’une entente de principe soit établie.
Le syndicat critique le manque de progression à la table de négociations depuis l’envoi de l’avis de grève le 7 juin. «Dire que les choses avancent lentement serait une exagération», a déclaré Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics-CSN (FEESP-CSN). «Ça fait près d’un mois qu’on a envoyé des avis de grève au Tribunal administratif du travail et la partie patronale poursuit sa croisade en s’inventant des besoins de flexibilité pour satisfaire le Secrétariat du Conseil du trésor (SCT).»

«Ce dernier ne semble pas comprendre que les employé-es de la Société des traversiers du Québec (STQ), accusent un retard salarial historique et il persiste en déposant une offre de près de 5 % inférieure à celle qui a été accordée au secteur public. Si on est arrivé à l’exercice de grève, c’est bien à cause de l’attitude déplorable du gouvernement », lance Stéphanie Gratton, vice-présidente de la FEESP-CSN.»
Patrick Saint-Laurent, porte-parole des Syndicats des employés de la Société des Traversiers Québec-Lévis, des employés de la traverse de Matane-Baie-Comeau-Godbout et des employées et employés de la STQ de Matane-Baie-Comeau-Godbout, a rappelé que «les employés des traverses travaillent à un faible salaire et qu’ils ont en marre de ne pas être pris au sérieux par le gouvernement».
Pour rappel, les conventions collectives des employées sont échues depuis le 1er avril et le SCT n’a toujours pas octroyé les mandats nécessaires à la STQ.
Bien que leurs camions ne soient pas autorisés à emprunter le traversier Québec-Lévis, les transporteurs de la région s’inquiètent que la grève aggrave la congestion routière.
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