Financement d’équipement : bon mois d’octobre pour les prêteurs en attendant une éventuelle baisse

Depuis plusieurs mois déjà, les expéditeurs s’arrachent les transporteurs et ces derniers font le plein de camions et de remorques pour répondre à la demande sans cesse croissante. Même que le gouvernement Trudeau a décidé d’assouplir les mesures fiscales d’amortissement en la matière (cliquez ici pour l’article détaillé).

Pour que toutes ces transactions aient lieu cependant, encore faut-il que les robinets du financement soient ouverts et, selon les plus récentes données de l’Equipment Leasing and Finance Association (ELFA), les choses se passent plutôt bien de ce côté.

En octobre, les membres de l’ELFA ont rapporté des activités de financement d’équipement de transport en hausse de 6% par rapport au même mois en 2017. L’augmentation a été de 5% en octobre 2018 comparativement au mois de septembre 2018.

Il y a eu en octobre 1,70% de comptes à recevoir impayés après 30 jours par les acheteurs ou locataires, une légère hausse par rapport au taux de 1,60% observé le mois précédent.

Le taux d’approbation de crédit a grimpé lui aussi en octobre, à 76,5% par rapport aux 75,7% de septembre. L’indice de confiance mensuel a cependant légèrement régressé, de moins de cinq points.

L’optimisme côtoie la prudence

Selon Ralph Petta, président de l’ELFA, les chiffres d’octobre ne laissent entrevoir aucun signe de ralentissement de l’activité économique du secteur, malgré des hausses de taux d’intérêt à prévoir aux États-Unis et au Canada au cours des prochains mois.

Scott Rafkin, président de Volvo Financial Services.

« De façon générale, l’environnement d’affaires demeure robuste et stable pour Volvo Financial Services », a déclaré son président Scott Rafkin, soulignant lui aussi le faible niveau de défaut de paiement abordé plus haut dans ce texte. Il appelle néanmoins à la prudence chez les prêteurs à l’aube de 2019, puisque selon lui l’Amérique du Nord est présentement au sommet d’un cycle d’affaires haussier. « Cela exige que les prêteurs se préparent à un ralentissement », a ajouté M. Rafkin.

Have your say

We won't publish or share your data

*