Grève de la STQ : les officiers demandent des négociations sérieuses
Alors que commence aujourd’hui la grève de deux jours dans cinq traverses du Québec, les officiers mécaniciens et de navigation de la Société des traversiers du Québec (STQ), affiliés au Syndicat des Métallos, demandent plus de sérieux à la table des négociations.
Les employés de la STQ se plaignent du fait qu’ils sont sans contrats de travail depuis mars 2023 et qu’ils n’ont pas reçu d’augmentation de salaire depuis avril 2022.

«Tout est au point mort, faute de mandat des négociateurs patronaux. On a des rencontres, mais il ne se passe rien. Pendant ce temps-là, nos membres se font rattraper par le coût de la vie. Les officiers de la STQ gagnent 10 $ de moins l’heure que des officiers qui font un travail comparable ailleurs au Québec», a souligné le représentant syndical des Métallos pour le secteur maritime, Luc Laberge.
Les 150 officiers des traverses de Québec/Lévis, Matane/Godbout, Tadoussac/Baie-Sainte-Catherine, L’Isle-aux-Coudres/Saint-Joseph-de-la-Rive ainsi que Sorel/Saint-Ignace-de-Loyola ont déclenché une grève qui durera de vendredi à dimanche.
«Le Conseil du Trésor doit donner de vrais mandats aux négociateurs de la Société des traversiers, ça va faire les rencontres à se regarder dans le blanc des yeux sans pouvoir avancer sur les vrais enjeux. Il y a toujours bien des limites à laisser traîner les choses», a déclaré l’adjoint au directeur québécois des Métallos, Nicolas Lapierre, lors du déclenchement de la grève.
Le syndicat possède aussi un mandat pour tenir huit autres journées de grève, à un moment qui reste à déterminer.
La fermeture de ces traverses risque d’affecter de nombreux transporteurs qui utilisent ces voies, les obligeant à faire de longs détours qui peuvent dérégler leurs opérations.
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