Lancement du Projet LTI³ pour aider à la transition numérique des PME de transport
Mené par l’Institut d’innovation en logistique du Québec (InnovLOG), en partenariat avec le Groupe GCL, le Projet LTI³, qui consiste à guider les petits transporteurs dans la numérisation de leurs activités, a été lancé lors de l’événement Performance Supply Chain 2024.
Le projet, financé par le ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie (MEIE), consiste à accompagner des transporteurs de courtes ou longues distances possédant une flotte de 20 camions ou moins dans la numérisation de leurs opérations, que ce soit dans la gestion de la flotte, l’optimisation des routes, la répartition, l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement et même la relation entre les fournisseurs. Il cible 20 transporteurs de cette taille qui bénéficieront d’une subvention pouvant aller entre 15 000 $ et 30 000 $.

Le programme prend la forme d’un audit, où des experts du domaine, comme ceux de GCL, guident les transporteurs dans la mise en place ou l’évolution de leur numérisation. «Ils utilisent peut-être des technologies qui sont bonnes et matures, mais peut-être aussi d’autres qu’ils doivent ajouter, transformer ou faire évoluer. C’est un peu la logique derrière le projet», a expliqué Charles-Antoine Marcil, associé chez Groupe GCL et consultant en chaîne d’approvisionnement et logistique.
Le projet est divisé en deux volets : le volet sensibilisation, géré par InnovLOG, qui vise à conscientiser les entreprises aux bienfaits de la numérisation, et le volet accompagnement, supervisé par le Groupe GCL, où les entreprises sont conseillées dans leur transition numérique.
Les participants bénéficient d’une aide financière couvrant entre 60 à 70% des frais admissibles de projets (incluant les frais de déplacement), d’un accompagnement personnalisé et adapté des besoins ou bien d’outils pour accroître la maturité numérique et technologique.
L’objectif du projet est d’amener l’industrie à un plus haut niveau de maturité technologique, ce qui permettra non seulement l’optimisation des opérations et de la conformité des normes, mais aussi de décarboniser les flottes. «Si on utilise mieux nos camions, ça nous coûte moins cher en carburant, en kilométrage, en maintenance et en réparation, ce qui va avoir un impact positif sur l’empreinte carbone», a expliqué Charles-Antoine Marcil.
Les personnes intéressées peuvent s’entretenir avec le Groupe GCL afin de déposer leur candidature. Toutes les informations sont disponibles sur le site du projet.
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