Les frontières resteront ouvertes en cas de grève à l’ASFC
Les travailleurs de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) ont l’intention d’entamer un mouvement de grève aujourd’hui, à moins qu’un accord ne soit conclu entre l’Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC) et le Conseil du Trésor.
Cependant, dans une récente mise à jour de l’ASFC sur la situation, l’agence a déclaré que la frontière resterait ouverte et sûre, car 90 % des agents des services frontaliers de première ligne sont des travailleurs essentiels et continueront à travailler en cas de grève.

«Toutefois, les voyageurs et les entreprises pourraient connaître une augmentation des temps d’attente à la frontière, voir des piquets de grève devant les locaux de l’ASFC et le port d’accessoires syndicaux», peut-on lire dans la mise à jour. «L’ASFC travaille activement à la planification de ces situations et a élaboré des stratégies d’atténuation afin de garantir la poursuite des opérations.»
L’organisation encourage les voyageurs qui traversent la frontière, y compris les véhicules commerciaux, à vérifier les temps d’attente à la frontière sur le site Web de l’ASFC ou à télécharger l’application FrontièreCan sur les temps d’attente pour planifier leurs itinéraires.
Le syndicat veut des contrats, des salaires équitables et la flexibilité de l’emploi
Le 24 mai, au nom du Syndicat des Douanes et de l’Immigration (SDI), l’AFPC a annoncé que 96% des membres avaient voté en faveur de la grève.
Selon le syndicat, les travailleurs sont sans contrat depuis plus de deux ans. Dans le cadre des négociations actuelles, ils demandent des salaires équitables, des options flexibles de travail à distance, des prestations de retraite équitables, des protections, des changements technologiques et une amélioration des heures de travail.
«Le temps presse pour le gouvernement libéral de Justin Trudeau d’élaborer une convention équitable pour nos membres, a affirmé Sharon DeSousa, présidente nationale de l’AFPC, dans un communiqué de presse publié plus tôt cette semaine.
L’Alliance canadienne du camionnage a tout de même fait part de ses inquiétudes quant aux retards potentiels que la grève peut entraîner, estimant que le moment choisi pour cette action est «particulièrement problématique» en raison des problèmes de volatilité auxquels le secteur est confronté.
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