L’industrie se prépare à la renégociation de l’entente de libre-échange

L’Alliance canadienne du camionnage (ACC) a paru il y a quelques jours devant le Comité permanent du commerce international de la Chambre des communes du Canada, afin de présenter les priorités de l’industrie du transport par camion en prévision de la renégociation de l’Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM), prévue pour 2026.

« Les entreprises de camionnage transportent la majeure partie de la valeur du commerce qui se fait par nos frontières, ce qui a bénéficié à la chaîne d’approvisionnement nord-américaine puisqu’elles transportent autant des voitures, des produits agricoles ou encore du pharmaceutique », a plaidé Stephen Laskowski, président de l’ACC.

Camions traversent le pont Ambassador avec drapeaux du Canada et des États-Unis
(Photo : iStock)

Selon lui, il est impératif que les gouvernements des trois pays membres travaillent avec l’industrie du camionnage afin que les réglementations qui la régissent ne nuisent pas à la fluidité des échanges commerciaux.

« Si le fret ne peut pas être transporté efficacement, l’ACEUM perd significativement de sa valeur », estime M. Laskowski.

Des dossiers tels que le repositionnement de remorques vides en territoire étranger et le transport entre deux points aux États-Unis pour des entreprises de camionnage canadiennes font partie de ceux que l’ACC aimerait voir faire l’objet de discussions.

Les questions des taxes commerciales, des procédures aux douanes ainsi que des vols de cargaisons sont également abordées par l’ACC, tout comme le transport routier au Mexique.

Selon Lak Shoan, directeur des politiques et des programmes d’industrie à l’ACC, tous ces enjeux ont des dimensions légales, qui doivent être explorées avant la période de révision officielle de l’accord tripartite.

« Bien que l’ACC ait la ferme intention de résoudre ces questions avant 2026, le passage en revue de l’ACEUM présente une autre alternative potentielle pour régler ces enjeux, au bénéfice du secteur du camionnage et de la chaîne d’approvisionnement nord-américaine », ajoute M. Shoan.

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