Pride Group bénéficie d’une prolongation de suspension jusqu’au 30 septembre

Une ordonnance du tribunal datée du 27 juin a accordé à Pride Group une prolongation de sa période de suspension, qui devait initialement expirer le 30 juin, jusqu’au 30 septembre.

Cette décision intervient alors que le tribunal a ordonné la restitution de centaines de camions et de remorques aux créanciers et que les efforts se poursuivent pour trouver un acheteur pour les actifs restants de l’entreprise. Pride Group a également demandé un prêt supplémentaire de 6,3 millions $ dans le cadre de son financement de débiteur en possession (DEP) afin de pouvoir poursuivre ses activités jusqu’au 30 septembre.

(Photo : Pride Group)

Un premier plan de restructuration a été remis le 4 juin par le contrôleur de la restructuration et une version révisée est en cours de préparation «et sera remise à l’agent administratif sous peu», peut-on lire dans le dernier rapport du contrôleur, daté du 2 juillet.

Pride Group a demandé au tribunal d’approuver les termes de l’amendement DEP le 3 juillet. Il n’y a pas de limite au nombre de prolongations de sursis qui peuvent être accordées.

Environ 370 camions ont été identifiés et restitués à Daimler et à ses entreprises associées aux États-Unis et au Canada, selon l’ordonnance du tribunal du 27 juin.

Des dizaines d’autres camions et remorques ont également fait l’objet d’une ordonnance de remise et de vente par Regions Equipment Finance et Regions Commercial Equipment Financing, le produit de la vente devant être versé aux créanciers.

Entre-temps, Volvo Financial Services (VFS) s’est vu restituer 40 camions, 17 au Canada et 23 aux États-Unis, et a conclu un accord avec l’entité TPine de Pride Group permettant à VFS de vendre ces véhicules «la garantie cédée par VFS.»

Le 27 mars, Pride Group a demandé la protection de ses créanciers en vertu de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des sociétés (LACC). L’entreprise, qui contrôlait plus de 20 000 camions aux États-Unis et au Canada, a expliqué ses difficultés financières par l’augmentation des impayés de la part de ses clients et par l’évolution rapide du marché. Il a accumulé environ 1,6 milliard $ de dettes avant de se placer sous la protection de LACC et cherche à restructurer l’entreprise tout en restituant des actifs aux créanciers et en vendant ses biens immobiliers.

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