Test de résilience de la chaîne d’approvisionnement à la frontière

Le 5 juin dernier à Niagara, 150 personnes ont été coincées dans une tempête hivernale sur des routes glacées à la frontière qui sépare le Canada et les États-Unis, aux ponts Peace et Lewiston/Queenston en Ontario. Ces gens ont aussi dû conjuguer avec des perturbations aux réseaux routier et ferroviaire.

Il s’agissait bien sûr d’une simulation, menée par le département de la Sécurité intérieure des États-Unis et d’autres agences américaines, en collaboration avec Transports Canada, apprend-on aujourd’hui de sources américaines.

Entrée du pont Peace en Ontario, de nuit
Le pont Peace a été le théâtre de simulations de perturbations à la chaîne d’approvisionnement canado-américaine. (Photo : Jim Park)

Par voie de communiqué, le gouvernement américain rappelle que cette frontière s’étend sur près de 9 000 km, ce qui en fait la plus longue frontière internationale au monde.

Chaque jour, 2 milliards $ en biens services traversent cette voie de passage, qui a été malmenée ces dernières années, s’inquiètent les autorités américaines. La chaîne d’approvisionnement a notamment été perturbée par des grèves des deux côtés de la frontière, souligne le gouvernement des États-Unis par voie de communiqué.

« Cette initiative était une étape cruciale dans l’évaluation de la résilience du transport transfrontalier », écrit le département de la Sécurité intérieure.

La simulation de vents violents et de présence de glace a servi à alimenter les discussions autour des stratégies à mettre en place, alors que les événements météo extrêmes deviennent de plus en plus courants.

Une évaluation détaillée des forces et faiblesses notées lors de l’exercice doit être diffusée le 24 août. Il est à noter que des météorologues et des spécialistes de la cybersécurité ont aussi été mis à contribution et contribuent aux réflexions.

« Les données recueillies permettront de faire avancer les discussions et la collaboration entre les deux pays, en promouvant les meilleures pratiques et en mettant en place des changements significatifs afin de répondre à des préoccupations communes », précise le département de la Sécurité intérieure.

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